15 Fév 2017
Création d’un logo 3d « Lefeuvre François » du papier à la 3D étape par étape. Recherche et création originale du lettrage, vectorisation et rendu 3d.
Il est souvent plus difficile de trouver une identité pour soi, que pour les autres. Me concentrer sur un emblème ou une typo, tel était la question. Il m’a fallu faire un choix.
Je me suis trouvé une ambiance, aimant beaucoup le style des Dinner’s, il m’est apparu évident qu’il fallait que j’empreinte à cette époque son lot d’aspects graphiques. Comme la brique, les néons, les lettrages fait main et les typos droites et abruptes des compagnies commerciales américaines. L’ensemble représente un mélange atypique entre un lettrage rigoureux et en autre totalement libre.
Que faire de la particularité si française de mon prénom. François, ce prénom ancien et à la fois si actuel, intemporel.
Tout d’abord F à la Fender qui traduit un côté Rock de ma personnalité.
Et ce Ç (C cédille) dont on sait quoi faire ?
Alors je me suis souvenu de la signification de mon prénom François. Signifiant « Homme libre », désignant ainsi les hommes des peuples francs, conquérants et si souvent audacieux. Audace et liberté, une danse que j’ai appliqué au Ç, tel un graphiste à la Indiana-Jones avec un coup de fouet sur les idées rétrogrades. Tin’dada Ta, Tin’dada Ta
Sachez qu’aucune typographie* n’a été maltraitée durant cette production graphique.
Donc ne cherchez pas les typos qui ont servi a créer ce logo, car elles n’existent tout simplement pas.
C’est ce qu’on appelle du lettrage ou en anglais lettering.
*Police d’écriture
C’est un travail que je réalise d’abord sur papier, à l’aide simple crayon à papier et pinceau calligraphique, puis que je reporte ce travail numériquement sur mon ordinateur.
Je passe ensuite à une vectorisation complète sur un logiciel vectoriel.
Une nekomimi (petite pinup japonaise fille chat) comme mascotte sur le E, stylisée & coquine, représentant à la fois les pin-up et mon amour pour le japon, vient terminer le tout dans un élan d’action. Peut-être un peu romanesque sailormoonesque je l’avoue.
J’ai mis le tout en scène à travers un logiciel 3D. La modélisation est sans doute la partie la plus cruciale. J’ai cru passé rapidement cette étape par l’extrusion automatique des formes vectorielles. Mes illusions se sont vite envolées quand j’ai constaté les résultats peu convaincants. Ce qui m’a poussé à tout refaire à la force du poignet.
Les rendus 3D m’ont aussi pris beaucoup de temps,car je n’avais pas encore la machine suffisamment puissante, heureusement ça c’était avant.
La vidéo de démonstration
Musique : It’s All Happening – Huma-Huma